Déposée au Museum de Londres, par un collectionneur en
1985, une tablette d’argile de l’époque sumérienne (IVe-IIIe millénaires
avant notre ère) a révélé son mystère.
C’est
en 1759 que le musée britannique de l’histoire et des civilisations
humaines, ouvre ses portes au public. Des siècles plus tard, sa
collection compte plus de sept millions d’objets qui proviennent de tous
les continents dont près de cent trente mille pièces liés à la
civilisation et à la culture des mondes sumérien, assyrien et
babylonien.
Découverte :
Lorsque
le Dr Irving Finkel, conservateur au Museum, archéologue et
assyriologue, reçoit pour authentification la tablette qui se présente
sous une forme modeste et sans grand intérêt selon ses propres dires, le
spécialiste y fait une surprenante découverte.
Il
s’avère en effet que l’objet évoque le procédé de fabrication de
l’Arche de Noé ; mesures et formes comprises. Les animaux embarqués y
sont également décrits avec précision.
Pour Finkel donc, « l’Arche babylonienne était l’embarcation idéale pour sauver l’humanité de ce terrible Déluge.
C’était un énorme panier souple, qui ne pouvait donc pas couler.
C’était aussi une étrange nursery pour sauver l’humanité. Il flottait au
gré des courants, sans danger aucun pour ses habitants – hommes, femmes
et animaux de toutes espèces –, en attendant que les pluies cessent,
que les eaux s’apaisent et/ou qu’elles se retirent. »
Les
écritures cunéiforme (en forme de clou) révèlent comme dans la Genèse,
dans la bible, concernant les animaux qui embarquèrent: « Ils y montèrent, deux par deux, par couples. »
Le
scientifique sait que cette découverte amène forcement pour ceux qui y
voit un mythe orchestré à reconsidérer l’histoire du Déluge et
l’histoire de l’Arche de Noé,: « Il y eut de toute
évidence, un Déluge et une Arche à la très lointaine époque
mésopotamienne, explique t’il... On retrouve le Déluge et l’Arche dans
les textes bibliques en hébreu, avant de les retrouver dans d’autres
récits moins anciens ou modernes. »
Cette tablette d'argile est « l'un des documents les plus importants jamais découverts », Ajoute-t-il.
Cette tablette d'argile est « l'un des documents les plus importants jamais découverts », Ajoute-t-il.
Cependant, en homme de science, Irving Finkel vient de publier cette année un ouvrage lié à sa découverte. Intitulé « l'Arche avant Noé » (The
Ark Before Noah), il note ses réserves, exprimant que cette tablette
qu’il a mis 20 ans à authentifier ne prouve pas pour autant l'existence
de l'arche de Noé.
Entre temps, une réplique de l’embarcation a été construite en Inde selon
les critères de la tablette. Malheureusement pour les constructeurs,
lors du lancement du navire, l’eau a commencé à s’infiltrer dans la dite
arche. Une pompe avait dû être utilisée pour maintenir la réplique
flottante et l’empêcher tout bonnement de couler.
L’expert
Finkel avait alors estimé que la faute incombait à la mauvaise qualité
du bitume indien par rapport à celui qui fut utilisé pour la conception
de l’arche de Noé « extrêmement efficace » et stable...Si ce n’est
qu’une question d’enduits !
Amis lecteurs, vous
ignoriez tout de ce récit biblique ? Lisez Genèse au début du chapitre
6, vous y trouverez les détails de l’histoire de Noé.
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