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lundi 8 décembre 2014

LES TRESORS DE LA NEIGE

Est-ce que les jolis cristaux prouvent que l’organisation apparaît spontanément?

Par
Traduit par Paulin et Claire Bédard pour Lumière sur mon sentier

Cristaux

Les cristaux de neige sont parmi les plus belles formes que la nature ait à offrir et on ne trouve pas deux flocons identiques. Plusieurs évolutionnistes ont prétendu que l’ordre dans lequel se forme un cristal en raison des structures atomiques serait une preuve de “quelque chose sorti de rien”, causé simplement par les lois naturelles. Mais un examen plus serré de cet argument démontre qu’il ne tient pas la route lorsque soumis à un examen scientifique rigoureux.

La recherche moderne sur les flocons de neige:

Plusieurs scientifiques essaient de faire pousser leurs propres cristaux pour en comprendre et en diriger le développement. Les applications de cette recherche s’étendent bien au-delà de la météorologie et visent le contrôle de la croissance d’autres cristaux, telles que les structures de silicone, pour l’industrie des semi-conducteurs.
Pourquoi les cristaux de neige prennent-ils cette forme? Une conception spéciale est-elle requise? Non, leur forme est due aux propriétés de leurs composantes, les molécules d’eau (H2O). Ces molécules sont courbées et polarisées (c’est-à-dire qu’elles ont des extrémités chargées positivement et négativement). Lorsqu’elles s’assemblent sous forme solide, elles tendent à former la structure de plus bas niveau d’énergie possible, qui se trouve être les cristaux de symétrie hexagonale (six faces). En revanche, le dioxyde de carbone (CO2), une molécule linéaire et davantage symétrique, forme des cristaux cubiques sous sa forme solide (“glace sèche”).
Nous savons maintenant que la formation et la forme des cristaux est influencée non seulement par la température, mais aussi par l’humidité. Les magnifiques cristaux à six pointes qui ressemblent à des étoiles croissent lorsque l’air est plus chaud que -3°C. Entre -3°C et -10°C, la neige tombe sous forme de petits prismes. Entre -10°C et -22°C, elle tombe à nouveau sous forme de petites étoiles et, sous ces températures, une fois de plus sous forme de prismes.
Néanmoins, les scientifiques ne peuvent toujours pas expliquer pourquoi exactement les formes des cristaux de neige changent autant avec la température. Ces formes dépendent de la façon dont les molécules de vapeur d’eau sont incorporées dans le cristal de glace en croissance et les processus physiques qui régissent la croissance des cristaux sont complexes et encore mal compris.

Les flocons de neige ― une preuve de l’évolution?

Photo: Martin Tampier 

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Parfois, les évolutionnistes affirment que les flocons de neige démontrent que du désordre peut surgir de l’ordre et que des structures complexes peuvent provenir de structures simples, à partir purement des propriétés physiques intrinsèques de la matière. Par conséquent, selon ce raisonnement, la vie aurait pu apparaître à partir de simples molécules qui se seraient organisées de manière à mener à des structures plus complexes et, finalement, à la première cellule vivante.
Cependant, les cristaux n’ont rien d’une cellule vivante. Formés par le retrait de la chaleur de l’eau, ce sont des structures mortes qui ne contiennent aucune information de plus que celle contenue dans leurs composantes, les molécules d’eau. D’un autre côté, les évolutionnistes croient que les formes vivantes sont venues à l’existence à travers l’ajout d’énergie calorifique à une soupe primordiale hypothétique. Non seulement ces processus sont-ils très différents, mais la vie exige l’émergence d’une nouvelle information (un code) afin de prendre en charge les fonctions de l’organisation et de la reproduction de la cellule. Il n’y a donc aucune analogie entre les cristaux de neige et la complexité beaucoup, beaucoup plus grande des organismes vivants.

Chose encore plus importante, l’organisation dans les protéines et l’ADN n’est pas causée par les propriétés des acides aminés et des nucléotides constitutifs eux-mêmes, pas plus que les forces entre les molécules d’encre ne peuvent les faire se rassembler de manière à former des lettres et des mots. Michael Polanyi (1891-1976), ancien président du département de chimie physique de l’Université de Manchester (Royaume-Uni) et qui s’est tourné vers la philosophie, l’a confirmé:
“Tout comme l’arrangement d’une page imprimée n’a pas de rapport avec la chimie de la page imprimée, de même la séquence de base de la molécule d’ADN n’a pas de rapport avec les forces chimiques en action dans la molécule d’ADN. C’est cette indétermination physique de la séquence qui produit l’improbabilité de l’apparition de toute séquence particulière et qui lui permet ainsi d’avoir une signification ― une signification qui a un contenu d’information mathématiquement déterminé…”
Les cristaux de neige ne constituent pas une preuve directe de la création non plus. Néanmoins, on peut soutenir l’argument philosophique selon lequel on ne peut s’attendre à ce qu’un univers sans Dieu crée un tel ordre à partir du désordre. Par conséquent, lorsque nous observons un ordre et des motifs dans l’univers, comme par exemple le flocon de neige à six pointes, un Créateur à la source de cet ordre et de ces motifs n’est-il pas requis?
Évidemment, on sait que les propriétés physiques de l’eau sont des conditions préalables nécessaires à l’existence de la vie sur la terre, ce qui témoigne d’un Créateur ayant conçu l’univers et ses lois physiques propices à la vie. Par exemple, la neige forme une couche isolante sur le sol qui protège les plantes et les animaux sous cette couche des températures beaucoup plus dures qui prévalent au-dessus de la couche. Mais alors qu’il aurait été possible d’accomplir la même chose avec des formes très simples, tels que des disques ronds ou carrés, la beauté somptueuse et la grande variété des cristaux de neige font voir la créativité remplie d’amour de Dieu qui a fait la neige non seulement pour qu’elle soit très utile, mais aussi pour qu’elle soit si merveilleuse à observer! Comme l’admettent même certains évolutionnistes: “L’on pourrait presque arriver à la conviction que les flocons de neige constituent une démonstration de puissance surnaturelle.”

L’Homme Flocon de Neige du Vermont:

Traduit par Christian Pernot:

L’astronome Johannes Kepler semble avoir été le premier scientifique à examiner des cristaux de neige. Il écrivit une brochure à ce sujet en 1611.(1) Mais le véritable « homme flocon de neige » était Wilson Alwyn Bentley, né en 1865 dans le Vermont, aux États-Unis. Bentley était le premier à photographier des flocons de neige.(2) Il publia plus de 5 000 photographies et écrivit de nombreux articles à propos de la neige, la pluie, la rosée et d’autres phénomènes relatifs à l’eau et aux précipitations.

WA Bentley a été le premier à photographier des flocons de neige. Il consacra sa vie à l’étude de la neige, la rosée, la pluie. Même s’il n’était qu’un fermier sans formation scientifique formelle, ses hypothèses météorologiques avaient plusieurs années d’avance sur son temps.
Bentley raconte que c’est sa mère qui lui a inculqué l’amour des investigations scientifiques : il a été scolarisé à domicile jusqu’à ses 14 ans, et dans sa quête d’apprentissage il a même lu une encyclopédie ! « C’est grâce à ma mère que j’ai pu, à 15 ans, commencer le travail auquel j’avais consacré ma vie. Elle avait un petit microscope, qu’elle avait utilisé pour l’enseignement qu’elle donnait à l’école. Pendant que les autres garçons de mon âge jouaient au pistolet à bouchon et au lance-pierre, j’étais absorbé par l’étude d’objets sous ce microscope : des gouttes d’eau, des petits fragments de pierre, une plume tombée de l’aile d’un oiseau, une pétale délicatement veiné d’une fleur. Mais depuis le tout début, c’était les flocons de neige qui me fascinaient le plus. »
Bentley ne connaissait rien à la photographie, et pendant longtemps, il n’arriva pas à prendre des photographies de flocons de neige. Mais à force d’obstination et par tâtonnement, il apprit comment travailler rapidement avant que le cristal de glace ne change de forme, comment utiliser la lumière transmise en pointant son appareil vers le ciel, et comment obtenir la précision des détails du cristal en utilisant une grande ouverture. Enfin, durant une tempête de neige, en janvier 1885, il obtint la première photomicrographie d’un cristal de glace jamais prise.
Il gardait des relevés météorologiques détaillés, et s’interrogeait longuement sur le sens des formes et des tailles des cristaux, et pourquoi elles variaient souvent d’une tempête à une autre. À partir de 1897, il publia ses conclusions dans des revues scientifiques. Bentley a grandement contribué au savoir communément répandu de nos jours : les changements de température et les mouvements dans les nuages des tempêtes ont un impact sur la forme et le type de cristal qui se forme. Grâce à ses recherches il avait des années en avance sur les idées météorologiques de son époque,
Bentley aimait les gens, mais était mal compris, et la communauté scientifique a apprécié (ou fut rattrapé par) la valeur de ses travaux seulement bien plus tard. Lorsqu’il convoqua dans sa ville une réunion pour présenter ses travaux, seulement six personnes vinrent.
L’un de ses articles publié dans National Geographic (Janvier 1923), « La beauté magique de la neige et de la rosée », est accompagné de plus de 100 photomicrographies de cristaux de glace, motifs givrés et de rosée.(3) Dans cet article ; il se réfère à la Bible et dit que la beauté de la neige était connue depuis bien longtemps, car le livre de Job interroge : « Es-tu entré dans les trésors de la neige? »

Même si ses photos furent vendues à des bijouteries et pour d’autres usages, Bentley n’est pas devenu riche grâce à son travail. Il disait qu’il n’échangerait pas sa place contre celle de Ford ou Rockefeller : Il avait l’impression de servir le Grand Concepteur, en capturant la beauté évanescente qui, sauf pour lui, serait méconnue (et même invisible pour la plupart de ses semblables). Il était satisfait de son rôle.

Lorsqu’il mourut d’une pneumonie en 1931, sa nécrologie disait : « Vraiment la grandeur fleurit dans des recoins tranquilles et s’épanouit dans d’étranges circonstances. Car Wilson Bentley était un homme plus grand que beaucoup de millionnaires vivant dans un luxe dont l’Homme Flocon de Neige n’avait jamais rêvé. »

 http://creation.com/treasures-of-snow-french

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