L’un des symptômes les plus directs de cette auto-adoration est
l’éblouissement qui frappe l’homme quand il donne tête baissée dans cette
contrefaçon de liberté qui le grise. Pensez donc! II se découvre dieu, il
réalise la puissance mise à sa disposition lorsqu’il utilise son don de
"percevoir" d’une façon logique les mécanismes subtils du visible! L’Univers
semble lui appartenir. Pourquoi se refréner, se restreindre dans l’utilisation de
cette puissance ? II réalise certes l’importance vitale de rester dans les
"limites de l’épure", c’est-à-dire de préserver les équilibres délicats de son
environnement, mais il ne sait plus s’arrêter. Comment peut-il maintenir ces
équilibres, alors qu’il est lui-même "déséquilibré" dans le sens le plus profond
du terme, c’est-à-dire "aliéné" par la perte de sa faculté de discerner qu’il a
une dimension spirituelle, une dimension d’éternité ? Mais déséquilibré,
surtout, parce qu’il a perdu la "source" de cette vie spirituelle. Se rend-il
seulement compte que, coupé de cette communion profonde avec son
Créateur, aveuglé quant au sens de la création et de son devenir, il ne peut
que détruire cet environnement à long terme du fait que, tout simplement,
son environnement interne – c’est-à-dire son âme – est aliéné et malade ?
Une source d’eau amère, parce que polluée, ne peut fournir de l’eau douce,
et par la même, pollue tout ce qu’elle irrigue. La science sans conscience qui
en résulte finira, à long terme, par s’ériger en fossoyeur de l’aventure humaine.
l’éblouissement qui frappe l’homme quand il donne tête baissée dans cette
contrefaçon de liberté qui le grise. Pensez donc! II se découvre dieu, il
réalise la puissance mise à sa disposition lorsqu’il utilise son don de
"percevoir" d’une façon logique les mécanismes subtils du visible! L’Univers
semble lui appartenir. Pourquoi se refréner, se restreindre dans l’utilisation de
cette puissance ? II réalise certes l’importance vitale de rester dans les
"limites de l’épure", c’est-à-dire de préserver les équilibres délicats de son
environnement, mais il ne sait plus s’arrêter. Comment peut-il maintenir ces
équilibres, alors qu’il est lui-même "déséquilibré" dans le sens le plus profond
du terme, c’est-à-dire "aliéné" par la perte de sa faculté de discerner qu’il a
une dimension spirituelle, une dimension d’éternité ? Mais déséquilibré,
surtout, parce qu’il a perdu la "source" de cette vie spirituelle. Se rend-il
seulement compte que, coupé de cette communion profonde avec son
Créateur, aveuglé quant au sens de la création et de son devenir, il ne peut
que détruire cet environnement à long terme du fait que, tout simplement,
son environnement interne – c’est-à-dire son âme – est aliéné et malade ?
Une source d’eau amère, parce que polluée, ne peut fournir de l’eau douce,
et par la même, pollue tout ce qu’elle irrigue. La science sans conscience qui
en résulte finira, à long terme, par s’ériger en fossoyeur de l’aventure humaine.
Serge Tarassenko
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire